La bruyère

Origine :

Le nom ancien vient du grec ereike. Conservé, il a donné en latin erika. On retrouve la plante au temps des Gaulois sous l’appellation bruccos d’où le nom de bruyère en français. Plus tard, brughiera, par extension, donnera le nom de lande région en France où l’on retrouve des champs de bruyère.
Elle est commune dans toute l’Europe d’où elle est originaire et en Afrique du Nord. Elle a été encore introduite en Australie, au Canada et aux Etats-Unis.
Le genre « erica » compte plus de 800 espèces, plantes des landes, des sous-bois et des falaises.
Dans le temps, la bruyère était très utilisée par les populations rurales. On en faisait des paniers, et, quand la paille venait à manquer, la bruyère remplissait les matelas. Mais vous lirez encore, plus loin, toutes ses propriétés médicinales.

Aspect :

La bruyère est un sous-arbrisseau ou un arbuste de 30 à 90 cm. de hauteur à feuilles persistantes, à rameaux brun-rougeâtre courbés vers le haut, portant des feuilles disposées sur quatre rangées longitudinales, serrées les unes contre les autres.
Les principes actifs se situent essentiellement dans les sommités fleuries, fraîches ou séchées.
Cette partie de la plante est récoltée en période estivale et automnale puis transformée ou séchée suivant la forme galénique utilisée.

Culture :

La bruyère est sélectionnée pour son habitus : rampant ou dressé, nain ou arbustif, pour ses fleurs : blanches rose-lilas ou rouges, pour son feuillage : vert-grisâtre, doré ou bronze et, enfin, pour sa période de floraison : juin à décembre. Sa pollinisation se fait avant tout par les insectes mais également par le vent.
La plupart des bruyères sont calcifuges et requièrent une terre humifère. Elles supportent un peu de calcaire. Elles poussent surtout à l’état sauvage dans des milieux difficiles comme les falaises crayeuses, supportent les régions froides et la pollution des villes et de la mer.

Particularités :

Dans le langage des fleurs, la bruyère symbolise la solitude ou l’amour solide.
Dans le calendrier républicain, le nom de « bruyère » fut attribué au 22^ème jour du mois de frimaire.

Les bienfaits de la bruyère :

La bruyère commune est largement connue comme diurétique et anti-infectieux et pour les troubles urinaires. Elle est traditionnellement utilisée pour favoriser l’élimination rénale de l’eau.
Mélangée avec du genêt, elle est couramment consommée contre les rhumatismes et également contre l’insomnie.
En usage interne, la bruyère est donc un diurétique qui favorise l’élimination. Qualifiée d’antiseptique urogénital, elle est aussi prise pour ses propriétés dépuratives.
Elle est, enfin, employée en phytothérapie pour son action sur les cystites et est particulièrement intéressante dans le maintien sain d’une macrobiote vaginale.

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