La Molène commune ou « Bouillon blanc »
La fleur et ses caractéristiques :
On dit que la mauvaise herbe d’une personne est la fleur sauvage d’une autre… Je suis tout à fait d’accord !
J’ai même une « mauvaise herbe » préférée : la molène commune ! On la trouve sur la liste des mauvaises herbes nuisibles de tous les agriculteurs : le bétail ne la mange pas et elle prend de la place ! Et pourtant c’est une magnifique fleur sauvage !
Le français molème est attesté au XIIIè siècle sous la forme de « moleine », un dérivé de l’adjectif « mol » évoquant sans doute l’aspect des feuilles ou des propriétés émollientes de cette plante, en particulier du bouillon blanc.
Rien à voir avec une tisane ! Le mot bouillon remonte au gallo-latin « bugillo » diminutif de « mou », utilisé par Marcellus Empiricus, médecin bordelais.
Origine :
La Molène est originaire d’Eurasie et d’Afrique du nord. Grâce à sa grande adaptation aux conditions variables, elle est maintenant présente presque partout dans le monde, dans les régions tempérées.
Elle porte une foule de noms communs : molène vulgaire, bonhomme, bouillon blanc, cierge de Notre Dame, herbe de Saint Fiacre et même tabac du diable ! Cela reste une plante ornementale, fort jolie.
Le bouillon blanc :
C’est la molène la plus connue. On la trouve parfois au bord des chemins sur des sols secs et rocailleux. Sa hampe florale, majestueuse, attire de suite l’œil. Les feuilles du bouillon blanc sont épaisses, gaufrées, de couleur blanc-verdâtre et recouvertes d’un duvet très doux au toucher.
Au printemps de sa deuxième année, sa grande tige dressée peut atteindre 1,50 à 2 m.de hauteur. Cette tige florale se termine par un solide et dense épi de fleurs jaunes, s’ouvrant les unes après les autres pendant l’été et faisant le bonheur des abeilles.
Conseils et cultures :
Sa culture est relativement simple. Le bouillon blanc pousse dans tout sol léger et profond. Le semis se fait en pleine terre ou sous châssis froid. La floraison intervient alors l’été. Mais vous aurez pris soin au préalable d’espacer les pieds de 50 à 60 cm.
Ce sont des plantes herbacées, bisannuelles, vivaces, parfois des sous- arbrisseaux. Souvent laineuses, pubescentes, elles ont des feuilles isolées ou alternées.
Conclusion :
Même si les gens considèrent la molène comme une mauvaise herbe à contrôler, il faut bien admettre que celle-ci est une fort jolie plante !
Votre jardinier